Au cours de cet atelier exclusif et exceptionnel d’une journée, Ariane Bilheran vous accompagne dans la création d’une œuvre artistique simple pour transmuter le piège totalitaire en un vol de rouge-gorge… De 9h à midi, vous êtes invités à vous interroger sur la manière de retrouver votre espace de liberté, votre créativité propre depuis votre vie intime, à partir de l’art et de la littérature. Hannah Arendt disait que le totalitarisme avait pour ambition et effet de détruire toute forme de spontanéité. Pour autant le totalitarisme propose un art qui lui est propre, destiné à servir l’idéologie. Alors comment retrouver cette pétillance et cette liberté en soi qui ne se laisse jamais prendre dans les mailles du filet de l’emprisonnement intérieur consenti ? Vaste discussion savamment animée par l’auteur et psychothérapeute clinicienne.

Si j’ai invité cette femme extraordinaire, c’est pour sa capacité hors norme de contextualisation politique et sociale, son intelligence pleine de bon sens, de douceur et d’humanité, et la finesse de son analyse qui ont permis d’apporter un éclairage unique sur les coulisses psychologiques de la crise mondiale que nous traversons.

L’après-midi sera réservée à une discussion. Vous pourrez poser vos questions à Ariane Bilheran et participer à un échange-débat.

Prix : 170.-

L’atelier est ouvert à tous, sans pré-requis nécessaire.

Nombre de places limité à 20 personnes

ADRESSE DU LIEU COMMUNIQUÉE SUR RÉSERVATION

Qui est Ariane Bilheran ?

Soucieuse d’être au service de l’âme humaine, Ariane Bilheran rappelle que la psychologie est la science de l’âme. Elle est aussi philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, auteur prolixe et musicienne. Elle étudie depuis plus de vingt-cinq ans la psychologie du pouvoir, les pouvoirs déviants et leurs méthodes (harcèlement, emprise, manipulation etc.) et la restauration de son pouvoir personnel. Elle puise son ancrage dans des œuvres de l’Antiquité gréco-romaine, en particulier chez les Stoïciens. Soucieuse d’équilibre, elle ne nie pas la nécessité du pouvoir, mais estime indispensable que tout pouvoir rencontre son contre-pouvoir, afin d’éviter les cristallisations et confiscations tyranniques.

Ariane Bilheran valorise ce qui humanise, c’est-à-dire les points d’universalité présents en chaque être humain, quelles que soient sa culture, sa religion, son origine et sa couleur de peau. Elle est aussi pianiste et fait même partie d’un petit orchestre qu’elle a créé, considérant par ailleurs qu’en lieu et place de parler de sexualité dès le plus jeune âge, comme le préconise l’OMS dans l’instruction des enfants (cf. son livre « L’imposture des droits sexuels »), c’est l’éducation musicale qui devrait être priorisée chez les enfants, en particulier en bas âge, avant toute chose. « En musique, il est nécessaire de trouver les chemins pour s’harmoniser avec autrui. La belle musique élève l’âme et recherche l’unité », explique-t-elle. Parmi ses livres de chevet, l’on trouve L’Iliade et L’OdysséeLes Tusculanes de Cicéron, l’œuvre de Platon, celle de Montaigne, de Hegel, d’Hannah Arendt, la littérature de Flaubert et celle de Dostoïevski.

Ariane Bilheran désapprouve toute idéologie de « table rase », d’un « homme nouveau », de « nouveau monde », de « nouvelle normalité », y voyant une réponse de type totalitaire à une angoisse psychotique d’effondrement. Elle s’en explique dans son livre « Le débat interdit » rédigé avec le mathématicien Vincent Pavan. Elle estime aujourd’hui nécessaire de repenser les fondements du lien social et de rétablir des formes de transmission à partir du savoir des Anciens et des socles de notre culture gréco-romaine.

Elle promeut la nécessaire résistance intellectuelle, morale, émotionnelle et spirituelle, à la déshumanisation qui nous est imposée chaque jour avec davantage de violence, et se manifeste en particulier au travers de la destruction méticuleuse et programmée de l’innocence de l’enfance ou par le détournement de l’énergie des adolescents sur des identités illusoires.

Elle nous donne aussi des clés pour nous libérer de personnalités toxiques en apprenant à se sentir en sécurité ou à devenir solaire.

Enfin, Ariane s’implique bénévolement auprès d’une association colombienne qui apporte de l’aide alimentaire aux mères célibataires, aux personnes handicapées, aux personnes âgées et aux enfants qui ont souffert d’un confinement beaucoup trop long. Elle vient aussi en aide aux animaux de rue, massivement abandonnés suite à une montée des prix, conséquemment aux mesures sanitaires. Si vous souhaitez la soutenir dans son action, cliquez sur les liens ci-dessus.

En conclusion, si je devais définir en quelques mots Ariane Bilheran, sans l’enfermer dans une étiquette ou un rôle, je dirais qu’Ariane Bilheran incarne l’amour inconditionnel « couillu » !

Renseignements et inscriptions

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