Qui a besoin d’un tout petit coup de pioche pour déterrer ses rêves?
Malheureusement, Begoodee et moi avons été bloqués plusieurs jours par la neige et le verglas, ce qui nous a fait prendre trop de retard pour être présent au stage des « 6 en route » mi mars, sachant que nous devons encore traverser toute la France et l’Espagne! Mais le stage intitulé « Oser ses rêves » les 18 et 19 mars prochain est maintenu!
Le couple Balthasar offre 6 nuits gratuites aux participants! A profiter donc! L’endroit est aussi chaleureux qu’insolite et vous dormirez soit dans des caravanes très joliment transformées ou dans un gîte façon cabane ou « ruche » en bois. Bref, l’aventure intérieure comme extérieure garantie!
Renseignements et inscriptions directement sur le site ou la page Facebook Véro Sixenroute! Vol easyjet Genève-Malaga.
https://youtu.be/nOxb4VoH76c
http://www.osersavie.org/nosateliers.html
Regardez la vidéo de présentation réalisé par Véronique et Thierry Balthasar.
Bonsoir Isabelle,
Attention: je vais vous faire un compliment: Vous êtes complètement folle!!!
Prenez cela comme l’expression de ma joie à découvrir votre aventure dans l’article de Rebecca, et à venir ensuite piocher sur votre site.
Dans l’article, j’ai été très intéressé, et touché, par le pardon que vous a demandé le ravisseur de votre père, et l’effet réparateur des échanges que vous avez pu avoir avec lui. Ma compagne et moi sommes très intéressés par le concept de Justice réparatrice (ou restauratrice du lien brisé par l’acte) au lieu de la justice punitive que nous connaissons.
Avec cette joie que vous essayer de partager, ressusciter, célébrer, vous êtes très proche de la gratitude, qui prend de plus en plus de place dans ma vie.
Là, je vais prendre soin de moi et aller me coucher. Mais je vous reviendrai, c’est sûr!
Bonne route, Isabelle, et belles rencontres et beaux partages
Jean-Maurice Muret, Morges
Quel joli message, merci Jean-Maurice! Il m’inspire un billet d’humeur sur la pratique de la gratitude. La gratitude est un sentiment qui a accompagné toute ma vie et je pense que cette pratique est un sésame universel pour ouvrir toutes les portes et lever les barrières des obstacles rencontrés dans notre existence. Tout en vivant une souffrance physique ou morale, déclinée en plusieurs nuances selon l’intensité de la gravité de l’événement qui me touche, je ne perds jamais de vue la nécessité de dire « merci » à ce qui est. Dès que j’ai mal quelque part, dans mon corps ou dans mon âme, je dis « merci ». Et cette action agit instantanément, comme un remède. Je me décrispe aussitôt et ma douleur, si elle ne s’atténue pas pour autant, s’arrondit et se détend. Cette gratitude me permet de prendre de la hauteur, de me détacher du scénario de mon histoire et de confier ce que je traverse à « plus grand que moi », à quelque chose de plus vaste que la conscience réductrice de l’idée que je me fais de moi. Même chahutée par le tambour du « lave-linge » de mes émotions ou de mes sensations physiques qui me tenaillent, j’enclenche ainsi le « programme » de la confiance et de la patience. Je permets aux agents « nettoyants » de mes conditionnements et des mécanismes secrets de mon inconscient d’agir sur la lessive de mes croyances superflues. Avec le temps, le pouvoir de la gratitude agit en profondeur et transforme le plomb de nos histoires difficiles en or. La gratitude est l’un des ingrédients alchimiques de l’âme. Elle purifie le métal de nos peurs et de nos limitations. Et un jour, comme une lettre retournée à son expéditeur des années plus tard, elle nous donne la réponse à notre souffrance. Et tout s’éclaire. Et tout était juste.