En tant que journaliste officielle mais néanmoins non-conventionnelle, je suis enthousiaste de voir que, grâce au Coronavirus, les citoyens du monde décident enfin à s’informer par eux-mêmes et à partager leurs découvertes pour se faire une idée la plus réaliste possible de ce qui se trame dans le monde, dans les coulisses de l’Histoire. Ils commencent à réaliser que les grands médias sont loins d’être libres et le peuple doit donc se charger de s’instruire de manière indépendante en dehors du flux médiatique hypnotique dont nous sommes inondés depuis des décennies. Et je sais de quoi je parle ! Sans rentrer dans les détails ni réveiller des souvenirs douloureux pour moi, j’avais fait l’expérience comme jeune journaliste de la censure pour protéger les intérêts de groupes et d’acteurs politiques et économiques puissants. Depuis, j’ai décidé de m’éloigner de la presse «standard» pour devenir une journaliste libre, en cherchant la vérité par mes propres moyens d’une part, en proposant une actualité inspirante d’autre part que je perçois comme une porte vers l’harmonie collective. Je me méfie de tout ce qui est acquis, aussi bien dans les livres d’Histoire que dans les biens matériels. Rien n’est fixe, tout mue et évolue. Combien de grands penseurs, astronomes, guérisseurs, ingénieurs, scientifiques et inventeurs, journalistes ont été brûlés, assassinés ou ruinés pour avoir eu des visions géniales, pour avoir tenté de prouver d’autres réalités que le peuple ou les détenteurs du pouvoir officiel ne pouvait accepter?

En faisant le choix de me détourner d’un traitement unilatéral de l’information, formaté et anxiogène, j’espère sincèrement servir la vie et la liberté de chacun. Faites peur aux humains et ils vous mangeront dans la main!  A l’inverse, partager leur force, leur courage, leur résilience et leur créativité, c’est nous aider à rester souverains de notre existence.  C’est en tout cas ma vision et elle n’est ni meilleure, ni pire qu’une autre.  Raison pour laquelle je suis partie dernièrement sur les routes d’Europe avec Joy for the Planet pour partager les recettes des libre-penseurs, des enthousiastes et des personnes douées d’acuité, voire de perspicacité sur les grands marionnettistes de ce monde.

Je salue les efforts de ce peuple qui s’éveille à la curiosité en cherchant à comprendre par lui-même qui tire les ficelles.  Vidéos, interviews et commentaires pullulent sur la Toile, sur les réseaux sociaux comme dans les messageries privées. Bien sûr, il faut faire le tri dans cette palette de couleurs, sincères ou manipulatrices, mais je préfère la diversité des points de vue à la pensée unique, à la reprise en chaîne par les médias de dépêches d’agence se ressemblant comme les rondelles d’un saucisson ! Parfois, je me demande qui endoctrine qui ? Faire ses propres recherches demande du courage, car combien de ces reporters improvisés sont accusés ironiquement de « complotistes » ? Mais qui gobe quoi ? Ceux qui nous endoctrinent avec les mêmes histoires que l’on répète comme un disque rayé ou ceux qui nous réveillent et nous questionnent avec des analyse et des interrogations qui se démarquent de la pensée officielle, aussi « farfelues » soient-elles ? « Une grande pensée commence par voir quelque chose différemment, avec un déplacement de l’oeil de l’esprit » disait Albert Einstein.

S’informer pour s’unir
Toutefois, et j’insiste sur ce point : ce grand brassage de visions débridées est positif dès lors qu’il ne renforce pas les divisions, les règlements de compte et une vision manichéenne de la réalité. Dès lors que chacun n’impose pas SA vérité aux autres. Dès lors que les échanges et les partages d’opinions se font dans le respect et la dignité. Personnellement, je ne perds jamais de vue que ma vision n’est qu’une minuscule facette d’un diamant rare dont le brillant éclat est rendu par la richesse de toutes nos facettes.

Libérons-nous de la pandémie de la peur, bien plus contagieuse et mortelle que le COVID-19 ! Il ne faut pas donner à cette pandémie une place disproportionnée par rapport à celle qu’elle est réellement. Car ce petit virus nous donne une opportunité extraordinaire de nous libérer d’un moule économique et social afin de penser, se soigner, vivre sa vie, s’exprimer et aimer différemment. Détournons-nous de cette organisation artificielle du monde où les contre-pouvoirs ne sont pas plus menaçants que de pauvres épouvantails, et qui nous conditionne depuis des centaines d’années. Reprenons en main notre identité politique et notre liberté de décider de notre avenir dans le respect de notre planète et des règnes vivants sous toutes leurs formes.

Examen de conscience nécessaire
Acceptons que nous nous sommes peut-être trompés, que nous avons peut-être été dupés depuis plusieurs générations et que nous sommes responsables de notre propre ignorance. Cela nous demande du courage et c’est un grand combat contre nous-même. C’est ce qu’est venu nous enseigner le petit maître Covid-19. Comme l’explique brillamment et avec beaucoup de douceur la Docteur en droit et auteur Valérie Bugault, « Les processus politiques, démocratiques, financiers monétaires et économique ne sont pas ce que l’on croit . Les multinationales ont pris le pas politique sur les États. Elles anéantissent toute possibilité d’actions nationales et individuelles».

Recherchons la vérité et trouvons ensemble les solutions pour une refonte d’une nouvelle humanité basée sur l’harmonie. Cherchons à comprendre, à dire « stop » à l’hypnose collective, tout en créant dans la joie et la confiance un avenir heureux. Ce n’est pas par la peur ou la haine que nous allons résoudre les problèmes mais par l’insatiable curiosité, l’inventivité et le respect des autres, en nous débarrassant de nos chaînes et de nos illusions. Or, pour nous débarrasser de nos chaînes, encore faut-il les voir…

Jusqu’à présent, nous étions comme pris au piège dans une bulle de savon dont nous ne voyions par les contours. Pour que celle-ci puisse se dissoudre dans l’espace, il faut accepter et reconnaître nos murs intérieurs qui l’ont façonnée et confronter cette illusion. Seule la puissance de notre amour et la re-connexion à nos origines spirituelles pourront faire éclater cette matrice invisible et laisser place au vide. Non pas le « rien », ni le néant, mais le silence de la conscience pure d’où tout a commencé.

Comme le disent les alchimistes et leur merveilleux langage des oiseaux:
« Persévérez ! Percez et vous verrez »…

Isabelle A. Bourgeois

 

 

 

 

 

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