Et dire que c’est Joy for the Planet qui avait mis en lumière ce petit bonhomme de 72 ans, lors d’une rencontre improbable à l’aube, dans le bassin d’Arachon, à Arès! Quand il m’avait parlé de son rêve, j’ai sauté sur ma caméra et j’ai fait un reportage qui l’a aidé à récolter les 60’000 euros nécessaire pour vivre son rêve! Un an plus tard, presque jour pour jour, le voilà qui vient tout juste de regagner la terre ferme!

Jean-Jacques Savin, 72 ans traversait depuis fin décembre l’Atlantique à bord d’un tonneau. Sa traversée s’est “terminée” le 27 avril après être entré en mer des Caraïbes.

“Après 122 jours et neuf heures, le méridien me positionne dans la mer des Caraïbes. La traversée est terminée. Merci à tous”, annonce le septuagénaire par email. Le message est accompagné d’une photo, peu lisible, de son GPS.

 

“J’ai traversé le méridien qui me positionne en mer des Caraïbes à 20h00, heure française”, précise-t-il dans un message à l’AFP, “la traversée de l’Atlantique est réussie. Dans une interview à l’AFP dans la semaine, le baroudeur avait indiqué qu’il estimerait son exploit achevé une fois entré dans la mer des Caraïbes. Grâce à la collaboration de garde-côte américains, il a réussi à monter à bord d’un pétrolier qui l’a déposé à Saint-Eustache. Il vient d’arriver aujourd’hui à La Martinique où l’attendent ses amis.

Par la seule force des courants
L’ancien militaire s’est lancé à la mer le 26 décembre de l’île d’El Hierro, dans les Canaries, pour traverser l’Atlantique mû par la seule force des courants. Par goût de l’aventure et amour de la “sensation de liberté”, il a pris place dans une embarcation orange, en forme de tonneau.

Son “compagnon”, comme il l’appelle dans ses messages sur Facebook (TESA, Traversée de l’Atlantique en tonneau) a été fabriqué dans un petit chantier naval d’Arès (Gironde), mesurant à peine trois mètres de long, avec un diamètre principal de 2,10 m et un espace de vie de 6m2.

Ce grand sportif s’était inspiré de l’aventure de son “père spirituel”, le navigateur Alain Bombard qui avait en 1952 traversé l’Atlantique en solitaire sur un canot pneumatique.

Prochaine étape : la Manche à la nage
Jean-Jacques Savin projette quand il sera près des côtes caraïbes de trouver un cargo qui puisse le prendre en charge avec son tonneau. Il serait conduit dans l’idéal en Martinique où l’attendront sa compagne et ses amis.

L’aventure, suivie par plus de 23.000 personnes sur Facebook, devrait faire l’objet d’un livre rédigé par Sophie Zeeny et qui paraîtra aux Editions Ambre.

Jean-Jacques Savin a déjà été invité dans de nombreux festivals de la mer et événements divers, notamment chez le fabricant de tonneaux Boutes, entreprise du sud-ouest, qui le parraine.

Il a aussi déjà annoncé qu’il entendait après cet exploit, à une date indéterminée, traverser la Manche à la nage. J’ai eu la chance de pouvoir communiquer régulièrement avec lui par SMS tout au long de sa traversée. Je lui a trouvé une rédactrice et un éditeur. Je suis heureuse d’avoir pu contribuer à l’envol d’un rêve grâce à Joy for the Planet.

Chapeau bas cher Jean-Jacques!

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