Souvenez-vous! Alphonse Bachmann était notre 55ème Nominé de la Joie à mon retour de périple à travers l’Europe. Je lui ai demandé de bien vouloir partager son ressenti sur la période que nous traversons. Voici sa réponse, dans un français formidable, étant de langue maternelle allemande. Chapeau bas Alphonse! Merci pour ta sagesse et ta simplicité apaisante, subtile et aimante. Merci de ton invitation à revenir à la maison, à notre Terre-Mère…
Par Alphonse Bachmann:
« Nos aliments doivent être nos médicaments, respectivement nos médicaments doivent être nos aliments… «
Cette vieille sagesse peut toujours nous guider. Facile à tester! Simple à prouver!
Dans notre maison terrestre, ça verdit, ça fleurit, ça mûrit et ça s’ensemence. Puis, ça retombe au sein de la Terre, ça ‘meurt’ pour y renaître. C’est là que poussent nos aliments et nos médicaments. C’est là notre « quarantaine vivifiante ». Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse grand beau, mes génisses grandissent grâce à l’herbe qu’elles broutent. Des temps humides et froids ne leur posent aucun problème si elles ont assez de bonne herbe à pâturer. Pour que ce soit le cas je m’occupe jour après jour de nettoyer leurs places de repos et de les rentrer quotidiennement. Car prévoir c’est éviter des maladies. Je n’ai pas à expliquer aux bêtes ce qu’elles doivent manger. Elles le sentent bien elles-mêmes. Une bête en santé ne pâture pas là où ça sent ses propres excréments. L’herbe qui y pousse est bourrée de virus et de bactéries nuisibles à sa santé. Pour être propres, elles se lèchent. Voilà leur façon de se désinfecter efficacement. C’est ainsi que leur organisme s’enracine dans la Terre et s’immunise. C’est ainsi que mes bêtes développent une santé robuste. Tout organisme végétal, animal ou humain se médicalise ou s’intoxique par l’alimentation. S’alimenter, c’est pouvoir se ressourcer physiquement, psychiquement, énergétiquement et spirituellement, à chaque instant, à travers chaque respiration, du premier au ‘dernier repas’ (en communauté ou seul), à travers chaque pensée, émotion, action, opération…
La vitalité de l’organisme dépend de sa nutrition.
Il ne s’agit pas de lutter contre des maladies, des virus, des bactéries, des champignons, mais de lutter contre une alimentation malsaine qui met la VIE en péril. C’est le dernier moment de changer nos habitudes alimentaires excessives et extraterrrestres causées par des intérêts financiers irréalisables et néfastes (Zins…ESS…Zins-Gewohnheiten).
Comment vaincre le ‘virus’ de la haine, de l’injustice, de la dureté, de l’inattention, du manque de conscience? Comment vaincre le ‘virus’ de l’exploitation, du « destructivisme », du pillage? Comment vaincre le ‘virus’ de la peur de mourir? Comment défendre la VIE terrestre? À l’aide de quelles armes? Par quelles bombes? Par quelle sorte d’accélérations, vaccins? L’organisme lutte gratuitement, et depuis la nuit des temps, contre des toxines grâces à des inflammations, des poussées de fièvre, des suées, des indigestions… afin d’éliminer des toxines. En intervenant artificiellement dans ce processus, on enlève à l’organisme la force de se défendre. La vitalité diminue. L’organisme ne peut se revitaliser qu’en SE changeant et en commençant à vivre et à se nourrir d’une façon simple, naturelle, saine. Chaque intervention technique laisse des traces, même une intervention dentaire. Elle cause un affaiblissement de la lumière physique dont on a besoin pour distinguer le réel de l’irréel. Que faire quand cette lumière se trouble, devient de plus en plus faible? Voir un oculiste ?
En quoi crois-je? En qui ai-je la confiance? Qui ou quoi est crédible? Qui écouter?
Les algorithmes, chiffres, titres, verres, la porcelaine…? Un bavardage hystérique et paranoïaque des âmes effrayées et apeurées? Ou la voix de l’organisme qui retentit dans le coeur? Ne vaut-il pas mieux écouter son organiste afin de comprendre ce que l’on a perçu avec ses propres yeux, ses propres oreilles, ses propres sens, afin de comprendre ce que l’on a éprouvé, vécu et saisi soi-même? Et pour enfin comprendre qu’il n’y a pas de VIE, de croissance, de développement sans MOURIR. Le ‘virus’ mortel est là. En nous. Depuis le début, depuis le premier instant. Depuis notre premier souffle.
Notre corps est relié à notre esprit. Notre cerveau ne fonctionne pas sans corps. Un corps qui ne sent rien, ne comprend pas, ne peut développer une conscience. Tout est relié, interconnecté. Entièrement. La Terre. Le Cosmos. Se défaire de ses complexes n’est pas facile. Cela demande du courage, de la force. C’est douloureux, presque impossible. Mais si on n’y arrive pas, comment une conscience profonde et humaine peut-elle naître et se développer?
Les complexes nous empêchent de saisir la complexité de notre existence.
Nos complexes nous empêchent de vivre l’ultime et définitive vocation en tant qu’être sexuel, organisme terrestre travaillant humblement, celle de devenir tout simplement et tout au plus un être humain qui raisonne, éprouve et qui agit pour son humanité toute entière.
Ici-bas.. Et dès maintenant..
Y a-t-il quelque chose de plus merveilleux? De plus beau? De plus noble? (geheiltetes, befreiteres, erlösteres?)
Alphonse Bachmann